Ce temps opératoire qui est le plus « léger » puisqu’il peut parfois se pratiquer sous anesthésie locale reste essentielle pour la qualité du résultat de la reconstruction. C’est, en général, le dernier temps de la reconstruction ; il est pratiqué lorsque les volumes sont stables et symétriques.
A. La reconstruction de l’aréole : elle peut se faire soit à l’aide de colorant et par tatouage adapté à la couleur de l’aréole opposée ; soit par greffe de peau qui sera, le plus souvent, prélevé dans le pli inguinal de la patiente. Un tatouage bilatéral peut aussi être pratiqué.
B. Le mamelon : quand cela est possible, s’il est assez gros, on pourra utiliser une partie du mamelon opposé qui sera greffé de l’autre côté. Quand cela n’est pas possible, on prendra un lambeau de peau localement prélevé qui sera tatoué au préalable. Dans certains cas, on peut utiliser des greffons prélevés ailleurs (peau axillaire, petite lèvre, lobe de l’oreille, pulpe des doigts, ...). Le risque majeur est la non prise de la greffe ou la nécrose du lambeau. La reconstruction sera alors plate ; une nouvelle tentative pourra éventuellement être tentée à distance de cette complication. Le plus simple est le tatouage + greffe d’hémimamelon.
Le plus compliqué est la greffe de peau inguinale + lambeau local
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