Généralités

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme, avec plus de 50000 cas par an.
Lorsqu'une anomalie est découverte lors d'un examen de dépistage ou qu'une personne présente des symptômes, plusieurs examens doivent être réalisés. C'est l'examen anatomopathologique des tissus prélevés au niveau de l'anomalie qui établit le diagnostic de cancer du sein. Ce prélèvement au niveau de l'anomalie est le plus souvent réalisé par micro ou macrobiopsies à travers la peau.

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Le cancer du sein chez l’homme

Le cancer du sein chez l’homme est rare, il représente 1% des cancers du sein. Il peut survenir dans un contexte familial ; il doit être rapidement diagnostiqué afin d’éviter tout retard du traitement. La mammographie est parfois difficile mais l’échographie et surtout la biopsie systématique permettront de faire le diagnostic. Le traitement est en tout point identique à celui de la femme, la mammectomie étant le geste le plus fréquent. La radiothérapie et la chimiothérapie ont à peu près les mêmes indications.

Les séquelles du traitement conservateur

Dans les suites du traitement d’un cancer du sein, l’association chirurgie + radiothérapie peut entraîner des variations de volume du sein traité (ce qui engendre une asymétrie plus ou moins importante), voire une déformation du sein traité.
Ces déformations, ces asymétries ont longtemps été négligés et ce d’autant que la guérison était essentielle.

Aujourd’hui, de nombreuses patientes, à distance de leur traitement, souhaitent renouer avec une vie normale en retrouvant leur image corporelle et une symétrie de forme et de volume. Elles pourront alors tirer un trait sur la maladie. Ces déformations qu’on nomme « séquelles esthétiques du traitement conservateur » ou « SETC) peuvent maintenant être prises en charge par votre chirurgien plasticien afin d’en améliorer le résultat.

Ces séquelles sont classées par grade (de 1 à 5) en fonction de leur gravité. Elles sont parfois très localisées et modérées (grade 1), le traitement adapté est alors la réinjection de sa propre graisse dans les zones déformées et scléreuses (voir chapitre lipomodelage dans la reconstruction). (Image 24 et 25).

En cas d’asymétrie simple (grade 2), une simple réduction du sein opposé (non traité) qui est plus gros suffira à retrouver une bonne symétrie mammaire.

Patientes mutées ou à haut risque

Certaines femmes présentent plus de risques que les autres de développer dans leur vie un cancer du sein. Souvent ces femmes appartiennent à des familles dans lesquelles le cancer du sein est très fréquent (histoire familiale évocatrice). Parfois, une mutation génétique est connue dans la famille : BRCA1 ou BRCA2.

Dans d’autres cas, la mutation n’est pas retrouvée mais l’étude de la famille montre que la « prédisposition » est très élevée ; ce qui placent ces patientes quasiment dans la même position que les patientes mutées.

L’âge très jeune (avant 38 ans) d’un cancer du sein fait immédiatement évoquer une prédisposition génétique. Ce risque est généralement associé à un risque de cancer de l’ovaire qui peut nécessiter une surveillance adaptée et à un certain âge l’ablation préventive de ces organes.

La surveillance rapprochée

C’est l’une des solutions proposées à ces patientes. Deux examens par an au minimum sont nécessaires. On associe une mammographie, une échographie et une IRM annuelles. Cette surveillance ne permet pas d’empêcher l’apparition d’un cancer ; elle a pour but de le découvrir le plus tôt possible, à un moment où le pronostic est meilleur. Cette surveillance doit débuter vers 30 ans, voire plus tôt s’il existe des cas de cancer avant 30 ans dans la famille.

La mastectomie prophylactique

Cette intervention permet de réduire le risque d’apparition d’un cancer du sein de plus de 90 %. Le risque de développer un cancer du sein devient alors inférieur à 10 %. Malgré les progrès de la chirurgie, cette intervention, souvent bilatérale, souvent associée à une reconstruction est une intervention délicate, longue et souvent douloureuse. Les complications, même si elles sont rares, peuvent être importantes et doivent être évoquées avec la patiente.

C’est une décision personnelle qui doit être discutée avec le chirurgien, le gynécologue, le généticien et le psychologue afin d’éviter une terrible déception en post-opératoire. Certaines patientes ne souhaitent pas de reconstruction en même temps que la mastectomie ; si c’est le cas, voir le chapitre « mastectomie » qui sera pratiquée des deux côtés dans le même temps opératoire, sans toucher aux ganglions.

Mais la plupart des femmes vont opter pour une mastectomie bilatérale avec conservation de la peau du sein et même du mamelon et de l’aréole quand cela est possible et reconstruction mammaire immédiate. La reconstruction aura alors lieu le plus souvent avec des prothèses (plus de 80% des cas dans notre expérience) qui sont positionnées, la plupart du temps, derrière le muscle pectoral.

Certaines patientes vont préférer un lambeau musculo-cutané, parfois même sans prothèse, qui donnera un résultat plus naturelle, mais dont l’intervention est beaucoup plus lourde (voir chapitre reconstruction).

les résultats avant/après

Découvrez les résultats de nos patientes après intervention.

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Ablation de prothèses simples

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Ablation de prothèses simples

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Ablation de prothèses simples

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Ablation de prothèses simples

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Ablation de prothèses + plastie

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Ablation de prothèses + plastie

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Ablation de prothèses + plastie

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Ablation de prothèses + plastie

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Ablation de prothèses + Lipomodelage

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Ablation de prothèses + lipomodelage

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