- A ses parents : ce sont les premiers concernés. Il faut leur en parler sans détour et franchement. A eux de « dédramatiser » le problème qui peut être mal vécu par les jeunes filles. Le rapport aux autres, à l’école avec les autres filles, mais surtout vis-à-vis des garçons, est parfois insoutenable surtout pour les activités sportives ou à la piscine, pendant les vacances à la mer, les activités de groupe, ... Ce sont aux parents de rassurer et d’aider les jeunes filles à entrer en contact avec le corps médical et parfois avec un psychologue.
- Au médecin traitant ou au gynécologue : ils sont les premiers à entrer en contact avec la jeune fille à l’arrivée des premières règles, lors de la prescription d’une première contraception, pour des douleurs mammaires ou pour une anomalie de forme. Ils doivent orienter au mieux ces jeunes filles vers un milieu spécialisé et essayer de comprendre la douleur morale générée par cette « anomalie ».
- A un psychologue ou à un chirurgien : le psychologue doit prendre en charge la jeune patiente pour l’aider à mieux vivre cette différence et à passer ce cap parfois difficile. Le chirurgien doit rassurer et expliquer les possibilités techniques qui peuvent permettre de rétablir la symétrie. Il doit informer sur les avantages et les inconvénients de chaque technique.
Dans tous les cas, insistons sur le dialogue ; il doit toujours être présent, très franc. Il doit rassurer et orienter la patiente.




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